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Selon les estimations de l'an 2009, ces niveaux se sont accrus considérablement compte tenu de nouvelles écoles et universités crées en raison de la pression démographique estudiantine. Ce facteur démographique conjugué à plus d'une décennie de guerre civile détériore sensiblement le domaine de l'emploi et de l'entreprenariat.


Actuellement, on compte plus d'une quinzaine d'universités et une centaine d'écoles techniques secondaires qui alimentent chaque année depuis plus de cinq ans le marché du travail. Aux jeunes diplômés sans-emplois s'ajoutent les jeunes n'ayant pas terminé les études, les jeunes démobilisés et les jeunes ex-enfants soldats n'ayant pas réintégré l'école constituant ainsi une bombe à retardement sur le plan social.


Etant, donné la pression démographique qui pèse lourdement sur les espaces agricoles, les jeunes des milieux ruraux font l'exode rural vers les centres urbains pour y chercher de l'emploi gonflant ainsi les effectifs de sans emploi ; il faut mettre en place un fonds de promotion de l'entreprenariat des jeunes qui opèrerait même dans le monde rural pour stopper l'exode rural des jeunes.


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